Judex (Georges Franju, 1963)
Un sentiment de déception. La première partie est un petit bijou de mise en scène flirtant sans cesse avec la poésie. Le jeu admirable consistant à alterner les silences et la fantastique musique de Maurice Jarre, qui culmine lors de la merveilleuse séquence du bal costumé, est l'une des grandes qualités du film. Cependant, les quarante-cinq premières minutes passées, un net fléchissement se faire sentir, Franju peinant à insuffler de l'action à cet hommage au maître Feuillade. La suite est ainsi condamnée à n'être que la laborieuse mise en images d'un récit qui passionne finalement peu.