Le génie du mal (Richard Fleischer, 1959)
La question de l'impunité d'hommes autoproclamés supérieurs en rébellion contre la société a déjà été le point de départ de La corde et il était intéressant de voir Fleischer s'y frotter. Malheureusement, le résultat est terriblement attendu et si la facture visuelle de l'ensemble ne déçoit pas, le propos lui ne prend jamais l'ampleur que l'on était en droit d'attendre. Orson Welles y fait une tardive apparition et donne au film une solennité certaine. Une oeuvre moyenne au sein de l'épatante filmographie de son auteur.