Samedi soir, dimanche matin (Karel Reisz, 1960)
Un des films les plus emblématiques du Free Cinema. Le quotidien de prolos de Nottingham est dépeint avec acuité, s'arrêtant successivement sur le boulot à l'usine, les beuveries du soir et du weekend, le couple et les infidélités; captant l’avènement de la société de consommation dans les banlieues déshéritées. Reisz est admirablement servi par le talent d'un Albert Finney qui se révèle et porte haut les désirs d'émancipation de ses contemporains. Excellent.