Joe, c'est aussi l'Amérique (John G. Avildsen, 1970)
Un film typique du Nouvel Hollywood qui bat en brèche le rêve américain, décortique les problèmes sociaux, met en scène des petites gens incarnés par des acteurs qui ne répondent à aucun canon de beauté. Avildsen signe une charge acerbe et sans concession, posant frontalement la question de l'auto-justice dans une Amérique nixonienne. La réalisation elle, est plus hésitante, alternant les séquences choc (la fin se pose là) et des maladresses inhérentes à la nonchalance du genre. Reste Peter Boyle, magnifique connard réactionnaire. Puissant.