La mort prend des vacances / Trois jours chez les vivants
(Mitchell Leisen, 1934)
Le faux-rythme qui irrigue tout le film, l'onirisme saisissant qui nimbe quelques unes des séquences les plus réussies, l'élégance de la mise en scène et le jeu altier de Fredric March font de Death Takes a Holiday un petit bijou du cinéma fantastique américain. Si l'origine théâtrale du récit est prégnante dans les dialogues, jamais le rythme ne s'en trouve affecté. Le romantisme richement incarné par les deux acteurs principaux gagne en importance à mesure que le récit progresse jusqu'à une conclusion d'une beauté époustouflante. Superbe.