My Man and I (William A. Wellman, 1952)
La perfection de l'immigré incarné par Ricardo Montalban a beau être une facilité d'écriture un peu gênante et l'inexpressivité de Shelley Winters un poids pour le récit, My Man and I demeure un beau film. Un beau film d'abord parce que le progressisme des auteurs (parmi lesquels John Fante) fait résonner les valeurs américaines dans la bouche d'un immigré mexicain; un beau film ensuite car même les exploiteurs (magnifique couple Claire Trevor-Wendell Corey) sont rongés par le doute et les contradictions; un beau film enfin puisque William Wellman a troqué son habituelle fougue pour un rythme plus posé, qui épouse au mieux la justesse des situations. Noble.