The Case Against Brooklyn (Paul Wendkos, 1958)
Après l'excellent Cambrioleur Wendkos signe ce polar hard-boiled aux accents documentaires tout à fait réussi. Le réalisme hérité de sa source journalistique confère au film une authenticité qu'on pouvait rencontrer dans La brigade du suicide d'Anthony Mann par exemple. Les qualités de mise en scène et de cadrage ainsi que la sécheresse du découpage qui présidaient dans The Burglar sont une nouvelle fois à l'œuvre. Loin de cantonner le récit à la pègre ou à l'action proprement dite, le scénario du blacklisté Bernard Gordon s'attache à donner une épaisseur substantielle à ses personnages (le flic, sa femme et la veuve) ce qui renforce les élans dramatiques du film. Totalement oublié et c'est fort malheureux.