La résidence (Narciso Ibañez Serrador, 1969)
Un film tout à fait épatant par l'auteur du très réussi Les révoltés de l'an 2000. L'ambiance baroque rappelle les débuts du giallo et les productions Hammer. La résidence aborde les thématiques classiques du cinéma de genre: virginité, désir, inceste et frustration. La mise en scène est d'une remarquable inventivité et s'épanouit à mesure que les tensions dramatiques et que les disparitions s'accumulent. Quant aux personnages, féminins à deux exceptions près, ils sont très bien écrits, avec la caractérisation propre à ce type de film. Une réussite.