Le loup des Malveneur (Guillaume Radot, 1943)
Au sein du courant des films fantastiques français des années 40, celui-ci est finalement à sa place: oublié. Le loup des Malveneur n'est pas véritablement raté (quelques idées de mise en scène sont intéressantes) mais, terriblement convenu dans sa structure, il peine stimuler le spectateur. Seules deux ou trois fulgurances évoquant Dreyer et l'expressionnisme allemand justifient le semblant d'ambiance gothique. C'est trop peu.