La corruption (Mauro Bolognini, 1963)
Intéressante dissection du miracle économique italien par le prisme de la morale. Le schéma est un peu caricatural (le père industriel et le fils qui se destine à la prêtrise) mais la justesse de l'analyse emporte l'adhésion. L'opposition entre l'ouverture théorique austère et la fin dansante et triviale permet de saisir le chemin parcouru par le jeune homme (Jacques Perrin un peu fade). Et ainsi de mesurer son drame intérieur. Bon film.