Beatrice Cenci, liens d'amour et de sang (Lucio Fulci, 1969)
Ce qui surprend de prime abord, c'est la violence de certaines séquences de torture. En cela, Fulci donne un avant goût de ce qui sera plus tard sa marque de fabrique. La structure narrative déboussole également mais est finalement des plus intéressantes (plusieurs flashbacks contenus dans un grand flashback). Seule la mise en scène de Fulci empêche d'adhérer totalement à cette histoire sordide: hésitante, alternant le mauvais goût avec des zooms inutiles et parfois -trop rarement- l'élégance, elle n'est pas vraiment à la hauteur du sujet. Georges Wilson, en patriarche cruel et sans pitié, est remarquable.