L'esprit de Caïn (Brian De Palma, 1992)
Après plusieurs films de studio, le cinéaste revient à un cinéma plus personnel. Raising Cain porte incontestablement la patte de son auteur. On y retrouve au détour de quelques séquences la virtuosité si propre à De Palma (le plan-séquence avec la psychiatre, le baiser adultère dans la chambre d'hôpital, la chute de la petite fille) mais l'ensemble parait un peu réchauffé. On est loin des réussites majeures du cinéaste que sont Phantom of the Paradise, Blow Out ou Body Double.