La vie à l'envers (Alain Jessua, 1964)
Une œuvre surprenante et tout à fait réussie sur un homme qui sombre peu à peu dans la folie sous le poids des conventions sociales. Le traitement est d'une finesse et d'une intelligence remarquables. Le toujours excellent Charles Denner développe un jeu tout en retenue, sans excès, mais sa présence est magnétique et le film lui doit grandement. La mise en scène est appliquée et Jessua, à l'image de la sobriété du noir et blanc, ne sombre pas dans la facilité en infligeant au spectateur des effets inappropriés. En somme, le premier film du cinéaste reste son plus réussi.