Trois milliards sans ascenseur (Roger Pigaut, 1972)
Alors que le précédent film de Roger Pigaut, Comptes à rebours, était une belle surprise, Trois milliards sans ascenseur s'impose comme une déception. Et de taille. La sympathie qu'inspirent les acteurs ne sauve pas le spectateur de l'ennui: les enjeux sont inintéressants, la mise en scène d'une platitude remarquable, les dialogues sans saveur ni profondeur et les actrices complètement sacrifiées sur l'autel de la camaraderie masculine. La dernière scène, où le groupe finit hilare, résume le film: on s'en fout complètement.