Flics de choc (Jean-Pierre Desagnat, 1983)
Des jeunes filles qui finissent séquestrées à poil chez une Mylène Demongeot proxénète et boiteuse ? C'est sans compter Pierre Massimi (sorte de sous-Delon qui se prend encore plus au sérieux que l'original) et sa bande de flics de choc. Le film est surréaliste: cascades en motos filmées au ralenti sous cinq angles différents, flic qui chante "Le temps des cerises" lors d'un interrogatoire, son collègue qui menace une barmaid de lui arracher le lobe de l'oreille avec les dents, Christophe Bourseiller en opérateur de taxis à nœud papillon, ambiance RPR avec une petite vanne sur la cinquième semaine de congés payés... si bien qu'on se fout totalement de l'enquête, comme le réalisateur pour tout dire. Génial de nullité.