Double mise (Paul Thomas Anderson, 1996)
Le premier film du "cinéaste américain le plus doué de sa génération" est un petit polar prometteur mais pas exempt de quelques reproches. La mise en scène est déjà affirmée et confirme déjà la personnalité d'Anderson. Le scénario en revanche manque de clarté et les dialogues ne sont pas très aboutis. Philip Baker Hall apporte une densité salutaire à son personnage, le seul à peu près écrit.