Le monstre des abîmes (Jack Arnold, 1958)
Série B éminemment sympathique où la croyance d'artisans comme Jack Arnold en un cinéma populaire mais intelligent est éclatante. Certes bien moins abouti que le chef-d'œuvre qu'est L'homme qui rétrécit, le film se laisse suivre avec un plaisir certain et ce, en dépit d'une intrigue téléphonée (et finalement secondaire) et d'acteurs peu convaincants. L'efficacité du récit, typique des films de genre les plus réussis de la période, transpire à chaque plan. Pas de gras, pas de circonlocutions inutiles. Soixante-dix-sept minutes d'honnêteté et de respect pour le spectateur.