Le soupirant (Pierre Etaix, 1962)
Epatant premier film où l'inventivité et la poésie de l'auteur sont éclatantes. Etaix convoque tour à tour Chaplin, Tati et Buster Keaton sans que ces influences n'écrasent pour autant le film. Au contraire, c'est une identité singulière qui s'affirme, Le soupirant étant un film au ton, à l'ambiance, à l'innocence et à l'humanité remarquables dans le cinéma français de cette évoque. Un petit bijou.