La planète des vampires (Mario Bava, 1965)
Peut-être le film du cinéaste avec La baie sanglante où son exceptionnel talent d'artisan est le plus éclatant. Bava a un budget dérisoire à sa disposition, des acteurs moyens, un scénario sans ambition et pourtant, il parvient à faire vivre un environnement, une planète entière grâce à une mise en scène astucieuse. Tirant le maximum des décors en carton-pâte, des possibilités de photographie qui semblent avec lui sans limite, il nous offre un des fleurons de la série B dont l'influence sera énorme par la suite pour le cinéma de science-fiction.