Laisse béton (Serge Le Péron, 1984)
Les acteurs jouent comme des patates (même Jean-Pierre Kalfon), les dialogues ne sont pas du tout crédibles dans la bouche des jeunes comédiens, la mise en scène est anonyme (on ne sent pas de vraie personnalité)... et pourtant, il se dégage quelque chose d'assez touchant autour de l'adolescence, de la banlieue et de l'immigration. La toute dernière séquence, lorsque le taulard ex-chanteur de rock retrouve son fils dans sa chambre, est très belle. Une curiosité typique du cinéma français des années 80.