La baston (Jean-Claude Missiaen, 1985)
Peut-être le film de Missiaen le plus convaincant. La baston est un
polar imprégné du désenchantement caractéristique des meilleurs polars
de la décennie. Certes certains personnages sont caricaturaux (Dominique
Pinon en fait des caisses, le méchant est vraiment méchant, les
loulous de banlieue vraiment loulous) mais ça démarre fort avec un
concert de Trust, c'est truffé de beaux moments (jamais vu Robin Renucci
aussi bon, idem pour Véronique "Madrange" Genest) et la fin est
remarquable.