The Terrorizers (Edward Yang, 1986)
Monument de branlette auteurisante auto-satisfaite, The Terrorizers condense à lui seul tous les défauts des films européens les plus prétentieux: personnages désincarnés si bien qu'on se fout totalement de ce qui leur arrive, narration volontairement alambiquée mais jamais justifiée par autre chose que la crânerie du cinéaste, rythme inexistant, mise en scène foireuse à force d'expérimentation... Edward Yang se rend ici coupable de ce que l'intellectualisme au cinéma peut avoir de pire. Ou quand le cauchemar du monde moderne se transforme en cauchemar pour le spectateur...