Venez donc prendre le café chez nous (Alberto Lattuada, 1970)
Après un générique original et assez hypnotique, Lattuada nous livre un film au cynisme délicieux où le couple, la sexualité et le mariage comme institution sont brocardés avec intelligence. La prestation d'Ugo Tognazzi est d'une extraordinaire sobriété (avant que les quelques minutes finales ne viennent gratter le vernis de son honorable profession) et les trois actrices qui se disputent ses faveurs incarnent des figures caricaturales avec un plaisir communicatif. Singulier.