Il gèle en enfer (Jean-Pierre Mocky, 1990)
Toujours les mêmes défauts dans les films tardifs du cinéaste: la laideur de la photographie, la nonchalance de la mise en scène, la vulgarité des dialogues, la nullité des acteurs... mais parfois, la puissance du discours et l'honnêteté incontestable de Mocky parviennent à rétablir un semblant d'équilibre. A la toute fin, seules quelques secondes d'une réelle portée dramatique et émotionnelle s'insèrent dans 85 minutes de totale indigence.