La maternelle (Jean Benoît-Lévy & Marie Epstein, 1933)
Si La maternelle peut paraître aujourd'hui un peu vieillot dans sa forme il faut néanmoins saluer son traitement. En effet, l'attention portée par les auteurs aux gamins, leurs bêtises, leurs peines et leurs drames, a quelque chose de particulièrement émouvant. En s'attachant particulièrement à l'une d'entre eux, c'est en réalité à l'ensemble des personnages qu'ils confèrent une exceptionnelle dignité. C'est aussi un document d'époque assez précieux sur ce moment de l'enfance rarement abordé au cinéma. Un beau film.