Le peigne (Hiroshi Shimizu, 1941)
D'une intrigue pour le moins simpliste, Shimizu construit un film dans lequel brillent à la fois la mise en scène et les relations humaines. Le quasi huis-clos (la station thermale et son environnement immédiat) renforce le sentiment d'appartenance à cette petite communauté qui évolue au fil des départs et des arrivées, indépendamment des caractères, des âges et des sexes des protagonistes. C'est aussi l'occasion, en à peine quelques plans, d'affirmer la naissance du sentiment amoureux, de magnifier la beauté des paysages et de donner une épaisseur aux personnages. Un bijou pour cinéphiles.