Un Américain à Rome (Steno, 1954)
Terriblement répétitif et, au bout du compte, parfaitement usant. Railler l'influence grandissante de l'Amérique du Plan Marshall sur la société italienne prête évidemment à tous les sarcasmes mais ici Steno empile les lieux communs et ne parvient jamais à faire rire. Chaque situation comique est systématiquement tuée dans l’œuf par un manque d'écriture et, probablement, d'imagination. Rarement l'abattage de Sordi aura été aussi fatigant.