La femme de Seisaku (Yasuzo Masumura, 1965)
Si l'omniprésence d'une musique par trop larmoyante peut déranger il faut reconnaître la puissance formelle et thématique du film. Ce qui saisit d'entrée, c'est l'incroyable composition des cadrages, l'ambition de la mise de scène. Le cinéaste analyse le poids de la réputation et la rigidité d'un système belliciste dans un Japon encore largement conservateur. C'est aussi un superbe drame passionnel où le couple vedette (Ayako Wakao est d'une beauté saisissante) est déchirant. Une réussite.