Le gaucho (Jacques Tourneur, 1952)
Ce qui frappe évidemment d'entrée c'est la sidérante beauté du Technicolor. Les grands espaces argentins, le bleu du ciel et le physique attrayant des deux acteurs principaux... la photographie d'Harry Jackson est absolument magnifique. Quant à la mise en scène de Tourneur, d'une limpide et extraordinaire précision, elle intègre ces atouts dans un récit profondément mélancolique. La scène finale, aussi belle qu'inattendue compte tenu de l'opposition Boone/Calhoun, est une preuve supplémentaire de la sensibilité du cinéaste.