Libera Me (Alain Cavalier, 1993)
Un travail admirable tant sur l'image que sur le son. La précision de la mise en scène, le soin apporté à chaque geste, à chaque détail, rappellent évidemment le cinéma de Bresson. Ici, pas un dialogue, pas une parole. Juste l'étouffante représentation d'une oppression face à quelques individus entrés en résistance. La puissance de l'image est ici éblouissante et l'ambition formelle, à partir de moyens dérisoires, saisissante. Du grand cinéma.