Bone (Larry Cohen, 1972)
Dans ce premier film, le cinéaste s'attache déjà à ausculter la société américaine avec une ironie mordante et surtout, sans fard. La présence massive de Yaphet Kotto vient révéler les mensonges, les bassesses, les tromperies d'une Amérique définitivement livrée au culte superficiel de l'argent. Grâce à un montage haletant et à la cruauté presque comique de certaines situations, Cohen se paie l'hypocrisie généralisée avec un plaisir manifeste. Réussi.