Kamikaze Club (Kinji Fukasaku, 1968)
La nature pop du générique et une désinvolture (qui veut se faire passer pour de la liberté) certaine dans la mise en scène peuvent rebuter mais il faut reconnaître au film une indéniable efficacité. Le montage fiévreux et l'hystérie de quelques scènes insufflent au récit un sentiment d'urgence qui sied assez bien au personnage principal. Un exercice de style caractéristique du cinéaste. Assommant par certains aspects, mais fort heureusement Kamikaze Club dure moins de 90 minutes.