La roulotte rouge / La belle écuyère (Henry King, 1940)
Un King en mode mineur où ni l'interprétation (Fonda pourtant), ni le rythme ne suffisent à sortir le spectateur de l'ennui. Le Technicolor n'est pas vilain mais l'intrigue est tellement conventionnelle et les personnages stéréotypés que l'on peine à distinguer de véritables qualités à ce film paresseux. Seule l'évocation rapide de l'esclave en fuite peut à la rigueur paraître progressiste, le reste est totalement figé, sur le fond comme sur la forme.