Cette vieille canaille (Anatole Litvak, 1933)
La mise en scène est sans reproche (l'introduction est exemplaire, la séquence dans le restaurant également), le rythme est alerte et les comédiens sont bons (Harry Baur et Pierre Blanchar, il ne saurait en être autrement). Seulement, le scénario est cousu de fil blanc et la conclusion attendue, quoique pleine de dignité. Cette fable sur un homme riche mais trop âgé qui s'éprend d'une jeune et jolie jeune femme séduit donc essentiellement par la forme.