Une histoire d'amour (Guy Lefranc, 1951)
La narration en flashback alourdit le récit en dépit de la pureté des sentiments mis à l'écran et de la qualité de l'interprétation. Reste cette critique plus ou moins acerbe d'une bourgeoisie davantage préoccupée par les convenances que par la vie elle-même (d'où cette réplique géniale: "les bourgeois détestent trois choses: les congés payés, le cinéma et les mariages d'amour"). Pour son ultime film, Jouvet fait du Jouvet et incarne à nouveau un flic désabusé. Honnête.