Viol en première page (Marco Bellocchio, 1972)
S'il n'a pas la puissance et l’acuité d'un Petri ou d'un Rosi, il faut reconnaître à Bellocchio une efficacité certaine dans sa description du cynisme et des compromissions entre puissances politiques et milieux médiatiques. La progression du récit n'a finalement que peu d'importance puisque tout l'intérêt du film est de capter l'air du temps, bien peu reluisant, en témoigne la grisaille constante. Un réquisitoire de bonne facture.