Dellamorte Dellamore (Michele Soavi, 1994)
Un poème macabre, un traité de l'amour fou, une description cynique de la modernité et du politique... génialement baroque, le film de Soavi est un peu tout ça à la fois sans jamais vraiment se déterminer. C'est aussi un monument d'inventivité visuelle et technique qui rappelle les grandes heures du cinéma de genre italien et son maître, Mario Bava. Jamais dénué d'ironie, le traitement des personnages est un modèle d'écriture et les acteurs excellents. Un bijou, du Cinéma.