Identification d'une femme (Michelangelo Antonioni, 1982)
Ce qui frappe d'entrée c'est l'excellence de la mise en scène, la beauté des plans, la manière dont Antonioni s'acquitte de superbes images (séquence dans le brouillard, la lagune...) en dépit d'une narration souvent nébuleuse. Le propos est mystérieux et les personnages parlent finalement moins que leur environnement. Un monde où la quête de sens n'a pas de finalité, où les individus évoluent dans une société engluée dans une triste modernité. Un grand film cérébral.