Trente-trois (Gueorgui Danielia, 1965)
Très agréable fantaisie qui raille avec autant d'élégance que de légèreté les dérives de la science et l'aspect corrupteur de la grande ville. Une succession de séquences aussi absurdes que jubilatoires enrichissent le récit (la concert qui se transforme en réunion publique, le dîner, l'expérience...) et la mise en scène de Danielia apporte beaucoup de dynamisme à l'ensemble. Evgueni Leonov est épatant de bonhomie et de naïveté.