Soyez les bienvenus (Elem Klimov, 1964)
Une farce aussi facétieuse que grinçante. La caméra virevoltante de Klimov saisit avec délice (certains plans sont d'une incroyable modernité et le rythme est particulièrement alerte) les aventures de ce camp de pionniers où règnent, sinon l'ordre et la discipline, les principes d'une organisation collectiviste. La satire est certes légère mais suffisamment malicieuse, à l'image des gamins, pour y voir une critique en creux de la bureaucratie soviétique. Bon film.