Sainte Jeanne (Otto Preminger, 1958)
Si Jean Seberg est merveilleuse, le film apparaît, hélas, mal foutu et excessivement théâtral. La mise scène handicape cruellement le récit, les enjeux dramatiques, s'ils sont connus en raison du sujet historique, demeurent nébuleux. D'une telle léthargie, le spectateur peine à trouver un intérêt malgré la louable sobriété de l'ensemble et l’intéressante narration. D'autant que Richard Widmark en fait des tonnes dans le rôle de Charles VII. Une déception à la hauteur de l'attente.