Teenage Doll (Roger Corman, 1957)
La volonté de montrer sans fard la délinquance juvénile (féminine de surcroît) est louable, d'autant que Corman emballe ça comme à son habitude avec métier, dans une certaine forme d'urgence. Les griefs majeurs sont à mettre au débit de l'interprétation, d'une faiblesse rédhibitoire, et d'un scénario sinon paresseux tout du moins excessivement balisé. La conclusion (problème d'écriture toujours) tutoie le ridicule. Un film sans fulgurance mais malgré tout pas inintéressant, qui a le mérite de durer moins d'1h10.