Madame Satan (Cecil B. DeMille, 1930)
Deux sentiments pour deux parties bien identifiées. La première, longue d'une cinquantaine de minutes, est une sorte de vaudeville en chambre, pas forcément des plus passionnants malgré quelques dialogues savoureux et situations rocambolesques. Le film prend une ampleur différente (et nettement plus excitante) une fois l'action localisée dans le zeppelin. Le savoir-faire de DeMille éclate lors de la séquence aussi inattendue que grandiose de l'accident. Et pour ne rien gâcher, Madame Satan étant un film pré-Code, on apprécie sa liberté de ton. Très bon.