Démons de midi (Christian Paureilhe, 1979)
L'intention est louable (l'histoire d'un homme abandonné de tous essayant de retrouver un semblant de vie et de dignité) et Pierre Mondy est vraiment bon. Alors que l'on s'acheminait vers un traitement terriblement conventionnel (ce qui était pour le moins paradoxal étant donné le sujet), la tournure que prend le film passée une heure surprend. Après une succession de scènes manquant d'unité et d'une vraie patte d'auteur, le spectateur est soudainement confronté à un drame de la marginalité. Dommage que la réalisation soit si anonyme.