Fin de l'agent W4C (Vaclav Vorlicek, 1967)
Avec beaucoup de malice et d'ironie, les auteurs raillent les films d'espionnage occidentaux, leurs gadgets très élaborés et leurs acteurs insubmersibles. On retrouve ici l'inventivité du cinéma tchèque de l'époque même si l'on est parfois un peu perdu devant l'absurdité de la chose. La mise en scène manque de temps à autre de vitalité, surtout au regard des différentes péripéties, mais il est difficile de résister à la bonhomie de Jiri Sovak, modeste comptable devenu espion pour les besoins de la cause. Mineur mais plaisant.