L'homme fragile (Claire Clouzot, 1981)
Certes, il n'est pas inintéressant de voir abordé un environnement rarement évoqué au cinéma (le petit milieu des correcteurs de presse) et l'évolution du métier face « au progrès », mais le film pèche par manque de dynamisme et des enjeux dramatiques (les rapports père-fille, les relations amoureuses) stéréotypés et sous-exploités. D'autant que les dialogues sonnent parfois faux, théâtraux (notamment les échanges entre collègues), et que tous les acteurs ne sont pas formidables. L'homme fragile a des intentions louables mais une exécution bancale.