La Desna enchantée (Ioulia Solntseva, 1964)
Ce poème sur pellicule est un hommage de la cinéaste à son défunt mari, Dovjenko, qui en avait signé le scénario autobiographique. On y retrouve les thématiques chères à l'auteur, l'amour de la terre d'Ukraine, la petite paysannerie portraiturée avec chaleur, le folklore... Le film est émouvant, drôle et parfois tragique ; il est surtout d'une esthétique remarquable (les plans dans les champs de tournesols et la séquence de l'inondation entre autres). Il faut se laisser porter par ces images pour en apprécier totalement le lyrisme.