Adieu chérie (Raymond Bernard, 1946)
La présence éclatante et malicieuse de Danielle Darrieux est bien entendu le principal argument en faveur de ce film amer. Un sourire vaurien, une moue boudeuse, un tour de chant... elle est absolument superbe. Le reste est un peu plus conventionnel même si certains dialogues font mouche et que les seconds rôles sont excellents (Pierre Larquey, Louis Salou et Gabrielle Dorziat) — exception faite de Jacques Berthier, hélas sans relief. La fin en revanche est un contrepied narratif surprenant qui relève un récit jusqu'ici trop classique.