Beau temps mais orageux en fin de journée
(Gérard Frot-Coutaz, 1986)
Si le couple vedette (surtout Claude Piéplu) écrase les autres acteurs (vraiment moyens), on demeure tout de même fasciné par la capacité du cinéaste à décrire avec une telle acuité cette prison sentimentale et domestique. La mise en scène, certes discrète mais pas dénuée de force, s'attache à peindre sur quelques heures ce triste quotidien, le dévouement d'un mari épuisé à sa femme dont il ne supporte plus le déclin. C'est à bien des égards bouleversant d'amour et d'humanité. La fin aussi tragique qu'inattendue apparaît alors, paradoxalement, comme une libération.