La fiancée du diable (Arunas Zebriunas, 1973)
Deux qualités majeures pour cette œuvre difficile à classer : la photographie est superbe et la mise en scène d'une élégance incontestable. Seulement, le folklore lituanien déroute et le cinéphile occidental, pour peu qu'il ait le courage de tenir les 75 minutes de ce conte musical sans trêve, a vraiment du mal à s'impliquer. En cela, l'introduction donne le ton de ce que sera le film : flamboyant et naïf, assommant aussi par moments. On est loin de la grâce pudique de La belle.